woensdag 17 juni 2009

DE 1945 À … ICI ET MAINTENANT

Après la deuxième Guerre Mondiale venait une époque de pessimisme. La Guerre froide, L’Indochine, la guerre d’Algérie, les armes atomiques, les gens perdaient l’espoir que le monde deviendrait une place paisible. On doutait à la légitimité des autorités, on était dégoûté des armes et la religion perdait du terrain. Bref, on voulait de nouveau la liberté. L’existentialisme mettait ces idées en pratique : selon les existentialistes, la vie était absurde et l’homme était seul. Il vit dans un monde de chaos, mais il vit dans ce monde comme un homme libre et ainsi il responsable de sa propre destinée. Ce qu’il ne faut pas faire est se laisser guider par la politique ou la religion. Les deux auteurs les plus importants de ce courant littéraire sont Jean-Paul Sartre et Albert Camus. Ses deux auteurs essayaient de comprendre la situation de l’homme tel qu’il était. Sartre approchait cette question du côté de la philosophie : il a longtemps étudié la phénoménologie, et pour Sartre, l’existence précède l’essence. Pour lui, l’homme est d’abord, et ensuite il est ce qu’il fait. Camus trouvait que l’homme devait se révolter contre tout, jour après jour. Il est le plus connu pour sa philosophie de l’absurde, une philosophie qu’on retrouve dans plusieurs de ses romans, comme L’Etranger. Cette idée de l’absurde résultait, en roman, dans un courant qu’on connaît sous le nom de Nouveau Roman. Les nouveaux Romanciers essayaient d’écrire des romans sans chronologie classique, sans personnages bien définis et avec un style très différent. En théâtre aussi, il devenait difficile de retrouver des histoires, comme dans En Attendant Godot. Il semble que rien ne se passe vraiment dans ces pièces, et on n’apprend pas grand-chose sur les personnages non plus.

Pendant la changement de la République, on voit beaucoup de changements de différentes natures. La fin des colonies et la naissance de la Francophonie par exemple. Dans les années soixante-dix, la situation des femmes s’améliorait grâce aux féministes et les années quatre-vingt étaient les années des manifestations. François Mitterrand crée les grands travaux de Paris ; sa propre façon de laisser sa marque sur la capitale du pays. De nos jours, il est encore possible de visiter les bâtiments qui ont été érigé pendant les deux septennats de Mitterrand ! Pensez au Musée d’Orsay et le Centre Pompidou par exemple. Un changement bien récent et peut-être le plus bouleversant est la venue de l’euro.

Tous ces changements ont eu leur effet sur la littérature. On ne peut plus vraiment parler de courants littéraires, on parle plutôt de tendances littéraires. Il y a les Postmodernes, qui mélangent les genres et qui jouent avec l’intertextualité et le chaos dans leurs oeuvres. Le plus connu, c’est l’OuLiPo, l’Ouvroir de la Littérature Potentielle. Des hommes comme Raymond Queneau et Georges Perec ont crée des œuvres intéressantes à partir de certains contraintes qu’ils se sont imposés en avance ! Beaucoup d’auteurs écrivent des œuvres autobiographiques ou des récits de voyages et les femmes écrivent plus que jamais ! La littérature des pays francophones devient de plus en plus populaire et l’intimité (physique) est un thème que beaucoup d’auteurs adorent. La littérature moderne se trouve au centre de la société, et la poésie, le roman et le théâtre connaissent de grands succès.


On voit aussi un nouveau genre de littérature, au moins selon certains groupes de personnes : les paroles de chansons. Il y a certains aspects de poésie dans beaucoup de chansons françaises, et il y en a qui se lisent aussi facilement qu’on les écoute. N’oublions pas que certains chanteurs ont chanté des textes qui étaient d’abord des poèmes publiés dans un recueil

de nos jours, les auteurs font eux-mêmes aussi le sujet de films…


Déclaration d’amour - René-Guy Cadou

Je t’aime
Je te tiens à mon poing comme un oiseau
Je te promène dans la rue avec les femmes
Je puis te rouer de coups et t’embrasser
O poésie
En même temps
T’épouser à chaque heure du jour
Tu es une belle figure épouvantable
Une grande flamme véhémente
Comme un pays d’automne démâté
Tu es ceinte de fouets sanglants et de fumées
Je ne sais pas si tu t’émeus
Je te possède
Je te salis de mon amour et de mes larmes
Je te grandis je te vénère je t’abîme
Comme un fruit patiemment recouvert par la neige.


Pour un art poétique V – Raymond Queneau

Bon dieu de bon dieu que j’ai envie d’écrire un petit poème
Tiens en voilà justement un qui passe
Petit petit petit
Viens ici que je t’enfile
Sur le fil du collier de mes autres poèmes
Viens ici que je t’entube
Dans le comprimé de mes œuvres complètes
Viens ici que je t’enpapouète
Et que je t’enrime
Et que je t’enrythme
Et que je t’enlyre
Et que je t’enpégase
Et que je t’enverse
Et que je t’enprose

La vache
Il a foutu le camp
Raymond Queneau…au pluriel ?

Danseuse – Andrée Sodenkamp

Quitte du bout du pied ta charnelle présence…
Déjà tremble sur toi le plaisir de la danse.

Délie tes bras légers comme de faibles branches.
Perds au feu des clartés tes pas, ces roses blanches.

Tu sembles née du jeu de ton heureux délire.
Une herbe sous le vent, la terre qui respire.

Tu parais t’enrouler mille fois sur toi-même.
Tu t’inventes, renais et te perds et te sèmes.
Le monde autour de toi croule en murailles d’or.
Tu reviens donc doucement au bord de ton haleine
Et tu refais, serré, le bouquet de ton corps…


Et puis la terre – A.S.I.E. (paroles Patrick Bruel e.a., écrits pour les victimes du Tsunami 2004)
Un éclat de rire dans les rochers
Deux amoureux qui s'éclaboussent
Le ciel se mêle à l'eau salée
Une femme qui tresse un panier
Un petit garçon dans le sable
Construit un château bien ...etc

Sources:

http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp (Histoire de la littérature)

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